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La communication orale accessible

Pourquoi et pour qui ?

Une prise de parole claire, simple et adaptée à l’auditoire permet de :

·        Susciter l’intérêt et soutenir la concentration ;

·        Faciliter la compréhension du message et des informations ;

·        Favoriser la mémorisation et l’exécution des consignes ;

·        Faire vivre un sentiment de compétence.

En rendant votre communication orale accessible, vous facilitez l’accès à votre message et à vos informations, peu importe les capacités, l’expérience, les connaissances ou les habiletés linguistiques de votre public.

10 règles d’une communication orale accessible

Structurelles :

1.     Utilisez des mots simples, des synonymes et des termes connus de votre public.

2.     Faites des phrases simples.

3.     Donnez une explication à la fois.

 

Visuelles :

4.     Assurez-vous que votre bouche est bien visible et éclairée.

5.     Utilisez des images ou donnez des exemples pour illustrer vos paroles.

6.     Pointez les objets ou le sujet.

7.     Mimez vos explications et utilisez des gestes naturels.

 

Auditives :

8.     Prononcez clairement.

9.     Ralentissez votre débit, parlez à un rythme plus lent qu’à l’ordinaire. Prenez de courtes pauses entre les phrases.

10.   Adoptez une posture droite pour projeter votre voix devant en gardant un ton assez fort.

Les pièges à éviter

·     Simplifier votre message à outrance et perdre en rigueur.

·     Utiliser des termes spécialisés trop complexes pour le public.

·     Transmettre trop d’informations non prioritaires.

·     S’adresser aux personnes accompagnatrices plutôt qu’à la personne elle-même.

·     Infantiliser les adultes.

En répondant aux besoins particuliers de certaines personnes, c’est tout votre auditoire qui en profitera !

Une personne sourde et malentendante

·      La prononciation claire et un débit lent aident à lire sur les lèvres.

·      On utilise un langage simple qui facilite la compréhension, qu’il y ait l’intermédiaire d’interprètes ou non.

·      On s’adresse directement à la personne même si elle est accompagnée d’interprètes.

Une personne ayant une déficience intellectuelle

·     L’utilisation d’images et des gestes naturels aide à faire comprendre les concepts abstraits comme l’heure, l’argent, les dimensions et les émotions.

·     On établit le contact visuel qui favorise la création du lien de confiance.

·     On aborde un sujet à la fois en simplifiant les termes. 

Une personne ayant un trouble du spectre de l’autisme

·     On peut pointer un objet ou une image pour faciliter le traitement des informations sonores et visuelles.

·     On évite les subtilités du langage comme l’humour ou les expressions de second degré qui sont difficiles à décoder.

·     On donne une explication à la fois.

·     On valide la compréhension afin de prévenir l’anxiété. 

Une personne ayant un trouble du langage

·     La prononciation claire facilite la compréhension des sons, des mots, des phrases ou d’un discours.

·     On limite la quantité d’informations à transmettre. On s’en tient à ce qui est prioritaire.

·     L’information devient plus concrète en voyant des images et des gestes.

 Les stratégies sont semblables pour les 2 dernières clientèles.

 

Association du Québec pour enfants avec problèmes auditifs. AQEPA Montréal régional.Association Dysphasie plus.Réalisé par :

Le Regroupement des organismes de promotion de personnes handicapées de Laval (ROPPHL).