La communication écrite accessible
Une
communication accessible doit être disponible de la même façon, au même
endroit et au même moment pour tout le monde. Il suffit d’utiliser
le même outil de communication qui permettra au plus grand nombre de personnes
possible d’avoir accès à la même information.
L’accessibilité
à la communication permet aux individus d’accomplir une tâche de façon autonome
en accédant à l’information et en sachant la réutiliser, peu importe leurs
capacités, expériences, connaissances ou habiletés linguistiques. En facilitant
l’accès à l’information aux personnes ayant une limitation fonctionnelle, c’est
l’ensemble de la population qui y gagne.
Voici les
principaux besoins des personnes ayant une limitation en matière de
communication écrite :
·
En
règle générale, la déficience intellectuelle se manifeste dans les habiletés de
lecture, d’écriture et de calcul.
·
Les
concepts abstraits comme l’heure, l’argent, les émotions, l’espace et le temps
de façon générale peuvent comporter une difficulté de compréhension.
·
Les
personnes peuvent lire et comprendre l’information à des degrés divers quand l’écriture
est simplifiée et qu’elle est accompagnée d’images.
·
La
déficience auditive comporte divers degrés qui vont du port de prothèse
auditive à la surdité profonde.
·
Les
personnes devenues sourdes peuvent communiquer par la parole et la lecture
labiale. Elles ont généralement développé des habiletés de lecture.
·
Un
bon nombre de personnes sourdes peuvent éprouver des difficultés de lecture et
d’écriture du français, puisque c’est leur langue seconde.
·
Les
mots complexes et les longues phrases sont des obstacles à la compréhension.
· La déficience visuelle comporte
divers degrés qui vont de la vision restreinte à l’absence totale de la vue.
· Les personnes ayant une déficience
visuelle peuvent utiliser différentes aides technologiques, selon le type et le
degré de leur limitation. Ces outils ont principalement pour but de grossir le
texte, de le rendre sonore par un lecteur d’écran, de renforcer les contrastes
ou de traduire l’information en braille.
· Les photos, illustrations et tableaux
sont difficiles, voire impossibles à consulter s’ils ne sont pas décrits.
· Les personnes ayant un trouble du
langage rencontrent des difficultés à exprimer ou à comprendre des sons, des
mots, des phrases ou un discours.
· L’écriture simplifiée et l’ajout
d’images facilitent la lecture et la compréhension de l’information.
·
Les
personnes peuvent avoir de la difficulté à traiter les informations sonores et
visuelles.
·
Les
personnes peuvent avoir de la difficulté à décoder les subtilités du langage
comme l’humour ou les expressions de second degré.
· Termes simples et connus ;
· Synonyme simple entre parenthèses si
un terme plus compliqué est nécessaire ;
· Phrases courtes ;
· Un élément par phrase ;
· Paragraphes courts (4-5 phrases) ;
· Phrases affirmatives (éviter la forme
négative) ;
· Nombres écrits en chiffres ;
· Temps de verbes simples tels que le
présent, l’imparfait, le passé composé et le futur simple.
· Mise en page simple et aérée ;
· Utilisation de polices sans
empattements comme Arial et Verdana ;
· Taille de la police à au moins 12
points ;
· Contraste de couleur élevé,
idéalement noir sur blanc ;
· Alignement du texte à gauche ;
· Description des photos, illustrations
et tableaux en texte de remplacement ;
· Utilisation limitée du nombre de
pictogrammes.