La communication écrite simplifiée
La communication écrite simplifiée doit susciter
l’intérêt de tous les destinataires. Le choix des mots, des phrases
simples et les aspects visuels facilitent la lecture et la
compréhension du message pour plusieurs personnes, peu importe les moyens
utilisés pour accéder à l’information.
La lecture d’un document peut représenter un défi de
taille pour certaines personnes à cause de la surcharge d’informations. En
facilitant la lecture et la compréhension aux personnes ayant une limitation
fonctionnelle, c’est l’ensemble de la population qui y gagne. Le langage
simplifié et la clarté des informations transmises offrent un meilleur accès à
l’ensemble des communications.
Il ne s’agit pas de simplifier à outrance, ni de
perdre en rigueur, mais tout simplement de s’exprimer de la manière la plus
efficace possible. Le respect du plus grand nombre de règles permettra à votre
public cible d’avoir accès de manière plus autonome à votre information,
peu importe ses capacités, son expérience, ses connaissances
ou ses habiletés linguistiques.
· Réfléchir aux informations
prioritaires à communiquer ;
· Choisir la façon la plus pertinente
de communiquer ;
· Communiquer avec un plus grand lectorat
;
· Atteindre les objectifs de la
communication.
· Comprendre et mémoriser le message ;
· Accéder à l’information par
l’utilisation d’un lecteur d’écran ;
· Exécuter adéquatement la consigne ;
· Éprouver un sentiment de compétence
et d’inclusion.
·
Privilégier
les mots connus et concrets, par exemple la police plutôt que les
forces de l’ordre (voir la fiche LES SYNONYMES DANS LES COMMUNICATIONS ÉCRITES)
;
·
Utiliser
le même mot tout au long du document pour désigner une même idée ou un même
objet (pas de synonymes) ;
·
Utiliser
des mots qui incluent le féminin et le masculin, par exemple la population,
la personne, les élèves (voir la fiche ÉCRITURE INCLUSIVE ET ACCESSIBILITÉ)
;
·
Donner
la signification des acronymes. Ne pas utiliser d’abréviations ;
·
Éviter
les expressions imagées (métaphores, figures de styles, etc.) ;
·
Éviter
le jargon spécialisé et les anglicismes.
·
Faire
des paragraphes courts, des phrases courtes et présenter un seul élément
d’information par phrase ;
·
Formuler
des phrases simples : sujet verbe et complément ;
·
Utiliser
des verbes à la voix active et affirmative plutôt que passive et négative (par
exemple « Utilisez la porte de gauche » plutôt que « N’utilisez pas la porte de
droite ») ;
·
Utiliser
des temps de verbe plus simples tels que le présent, l’imparfait, le passé
composé et le futur simple ;
·
Spécifier
la date exacte (par exemple 10 octobre 2020 plutôt que 10/10/20) ;
·
Écrire
les nombres en chiffre (par exemple 7 plutôt que sept) ;
·
Éviter
les chiffres romains.
·
Utiliser
des polices d’écriture comme Arial ou Verdana (voir la fiche L’ASPECT VISUEL DANS LES COMMUNICATIONS
ÉCRITES) ;
·
Choisir
une taille minimale de 14 points pour la police ;
·
Aérer
le texte et utiliser des titres, sous-titres et listes à puces ;
·
Faire
des paragraphes courts (4 à 5 lignes, pas plus de 250 mots) ;
·
Favoriser
des caractères noirs sur fond blanc ;
·
Aligner
le texte à gauche ;
·
Numéroter
les pages ;
·
Ne
pas couper les mots en bout de ligne (par exemple « Le Petit Prince est une œu-
-vre de langue française, la plus
connue d’Antoine de Saint-Exupéry »).