Le trouble de la parole et du langage
Certains troubles sont congénitaux (de naissance) comme le
bégaiement, la paralysie cérébrale, la dyslexie et le trouble développemental
du langage (dysphasie).
D’autres troubles peuvent être acquis à la suite d’un
traumatisme crânien, d’un accident vasculaire cérébral ou d’un autre accident.
Les troubles de la parole et du langage peuvent coexister
chez une même personne.
Manifestations possibles
Les troubles de la parole sont liés à des difficultés à
prononcer, à articuler ou à utiliser sa voix.
Les troubles du langage sont liés à des difficultés à
exprimer ou à comprendre des sons, des mots, des phrases ou un discours. Le
traitement de l’information peut prendre plus de temps pour certaines personnes.
·
Afficher
une signalisation claire (flèches et mots simples) et visible pour s’orienter.
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Proposer
un système visuel et sonore pour informer l’ordre de passage dans la file
d’attente et l’appel des personnes. Afficher et expliquer clairement le
fonctionnement de l’attente.
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Simplifier les
informations dans tous vos outils de communication (affiches, site Web,
formulaires, courriels, etc.).
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Rendre
accessibles les documents et les services (langage écrit et parlé simplifié).
·
Respecter les
critères de rédaction simplifiée
·
(http://w3.uqo.ca/communiquerpourtous).
·
Ajouter
des images ou des pictogrammes dans vos communications écrites (http://w4.uqo.ca/infoaccessible/assets/pdf/Images/5.5%20Images%20Banques/5_5_Images_Banques.pdf).
·
Demander
les besoins particuliers des personnes lors de leur inscription à un événement
ou une activité. Proposer des idées peut aider celles qui ne sont pas en mesure
de formuler clairement leurs besoins. Par exemple, demander « Avez-vous
besoin qu’une personne vienne vous chercher à l’accueil ? »
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S’assurer
que votre bouche est bien visible.
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Parler
lentement et bien articuler (en personne et au téléphone).
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Utiliser
des mots simples (en personne et au téléphone).
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Faire
des phrases courtes (en personne et au téléphone).
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S’adresser
à la personne en l’abordant comme une personne adulte et intelligente avec des termes connus.
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Parler
de l’essentiel et éviter les détails peu ou non pertinents.
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Donner
une explication à la fois et faire une démonstration au besoin.
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Éviter
de passer d’un sujet à l’autre (du coq à l’âne).
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Éviter
les sous-entendus, les blagues ou les expressions de second degré.
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Insérer
d’autres modes d’expression dans la conversation : gestes, mimes,
expressions faciales, intonations, dessins, mots clés, images, photos, etc.
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Formuler
vos questions en offrant un choix de réponses ou de façon à obtenir un Oui ou
un Non. Les Oui et les Non peuvent aussi s’exprimer en hochant la tête, en
pointant un Oui/Non sur une feuille, en pointant le pouce vers le haut ou le
bas, etc.
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S’éloigner
des sources de bruits, comme les conversations.
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Donner
à la personne le temps de s’exprimer sans l’interrompre. Résister à la
tentation de parler ou de terminer les phrases à sa place.
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S’il
lui est difficile d’exprimer ses besoins, résumer ce que vous avez compris.
Elle pourra ainsi compléter sa phrase.
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Ne
pas hésiter à faire répéter la personne.
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Valider
sa compréhension en lui demandant de répéter dans ses mots.
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Rester
calme et faire preuve de patience.
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Offrir
à la personne de l’accompagner vers sa destination, si c’est possible pour
vous.
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Prévoir
des pauses lors d’une activité.
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